Le ou la carreleur·euse intervient une fois le gros oeuvre terminé, sur les murs, les sols et les escaliers, aussi bien dans les maisons, les bâtiments industriels et publics, les églises et les piscines, que sur des installations et des surfaces extérieures, à des fins décoratives ou pour les protéger. Il faut savoir s’adapter avec créativité au style de vie et au goût des clients. Il ou elle travaille à partir de plans et de consignes verbales transmises par le ou la chef·fe d’équipe. Tout d’abord, il faut mesurer la zone à carreler et calculer le nombre minimum de carreaux nécessaires. On prépare la surface (nivellement du sol avec du sable et du ciment, ou application d’enduit s’il s’agit d’un mur), et on trace des repères qui permettront le bon alignement des carreaux. A l’aide d’une truelle, on étale ensuite du ciment ou de la colle, et on pose les carreaux selon le motif désiré. Il peut être nécessaire de découper les carreaux de manière à les ajuster sur les murs ou autour des obstacles. Une fois la colle sèche, les joints entre les carreaux sont remplis de mortier de jointement.
Compétiteurs
• Simon COUPIAC – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Hugo DURAND – CENTRE VAL DE LOIRE
• Louis LEICHTNAM – GRAND EST
• Hugo BAQUE – HAUTS-DE-FRANCE
• Alexandre BOURGUIGNON – ILE-DE-FRANCE
• Claudia BENAIS – NOUVELLE-AQUITAINE
• Angélina QUELEN-DOUGUET – PAYS DE LA LOIRE
Expert-métier
Davy REZEAU
L'épreuve en quelques mots
D’après les plans qui leur sont remis et à l’aide des matériaux donnés, les compétiteurs et compétitrices doivent réaliser une maquette en trois faces : deux au mur et une au sol. L’épreuve intègre l’application de mortier puis la taille et la pose de carreaux de faïence pour recréer l’environnement d’une salle d’eau. L’évaluation porte notamment sur l’apparence générale (nettoyage des carreaux, joints réguliers…), les découpes et les mesures, l’achèvement du sujet et sa conformité aux plans.