Le ou la dessinateur·trice industriel·le définit l’architecture d’un produit (appareil de chauffage, système de freinage…) avant sa fabrication en usine. En utilisant un logiciel de CAO (Conception Assistée par Ordinateur), il ou elle crée l’image 3D de chacune des pièces et procède à leur assemblage virtuel. Cette maquette numérique permet de réaliser des simulations pour s’assurer de la faisabilité de l’objet.
Ensuite, il faut établir le plan détaillé et décrire la structure du produit en précisant les dimensions des pièces. Enfin un plan est édité avec les différentes vues (de face, de dessus…).
Compétiteurs
• Amélie CARTET – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Thomas DIETSCHY – BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
• Benjamin RATTI – GRAND EST
• Corantin DATCHY – HAUTS-DE-FRANCE
• Diboan GALLE – NORMANDIE
• Léo BAGNERIS – OCCITANIE
• Alexandre ADJIMI – BRETAGNE
• Angélique PRUVOST – SUD PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR
Expert-métier
Philippe JEANNEROD
L'épreuve en quelques mots
À partir du cahier des charges, les compétiteurs et compétitrices doivent modéliser en 3D des pièces et des produits sur ordinateur sur la base d’un modèle réel physique (ingénierie inverse) ou en étudiant des plans. Ils doivent ensuite produire tout type de documents destinés à la fabrication (plans d’ensemble et de définition), au montage (vidéos de simulation, notices techniques), à la présentation (images et vidéos réalistes) et à la maintenance des produits techniques (éclatés).
L’évaluation porte notamment sur la qualité de la conception 3D répondant aux fonctions techniques demandées, par exemple l’ergonomie, le design, ou la cinématique. Elle porte également sur la qualité des mises en plan 2D par le choix de l’échelle, des vues, et de la cotation, et aussi sur la mise-en-scène des images et des vidéos produites.