Le ou la technicien·ne en électronique intervient sur des équipements industriels, des systèmes de télécommunications, etc. Il ou elle localise l’origine de la panne, procède au remplacement d’un composant ou d’une carte électronique, modifie le programme informatique intégré à une puce, puis remet en service les équipements. En collaboration avec l’ingénieur·e, il faut définir les mesures à effectuer, puis réaliser les essais et exécuter les mises au point. On peut participer à des activités d’études : par exemple, à la conception à partir d’un cahier des charges d’une carte électronique. On réalise le schéma de la carte, effectue les tests de conformité, et on édite les documents de fabrication. En tant que technicien·ne d’intégration, on participe à la fabrication des équipements en implantant les cartes électroniques et en assurant leur raccordement.
Compétiteurs
• Mathis ARBEZ – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Benjamin COELHO GASPAR – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Louis LEFEBVRE – HAUTS-DE-France
Expert-métier
Lionel PETIT
L'épreuve en quelques mots
L’épreuve se déroule en plusieurs modules permettant de réaliser une carte électronique. Les compétiteurs et compétitrices doivent concevoir les schémas électriques de la carte pour répondre aux attentes du sujet, effectuer du soudage de composants de très petite taille, et réaliser également la programmation de puces électroniques pour donner vie au système. Enfin, il faut procéder à une recherche de panne sur une carte prototype. L’évaluation porte notamment sur la conception et la programmation matérielle, dont la gestion de l’énergie de la carte pour minimiser la consommation. L’épreuve comporte également un module de soudure chronométré.