En garantissant la sécurité des installations, ce ou cette mécanicien·ne joue un triple rôle de contrôle, de diagnostic et de réparation avec pour objectif zéro panne. Sur les avions de transport, il s’agit d’assurer la maintenance qui va des essais fonctionnels aux révisions générales.
On opère sur un secteur précis en fonction de ses qualifications : cellule (fuselage, voiture), moteurs, électricité, instruments de bord, radio, enveloppe métallique extérieure. En aéroclub, sur des avions légers, on est généraliste et polyvalent ·e. Il faut conduire les visites d’inspection régulières et assurer la révision complète des 2 000 heures de vol.
Compétiteurs
• Oguzhan YILMAZ – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Ludo DURAND – BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
• Valentin BORKOWSKI – NOUVELLE-AQUITAINE
• Jake HAWORTH – OCCITANIE
• Solene LEGENDRE – PAYS DE LA LOIRE
Expert-métier
Philippe THINARD
L'épreuve en quelques mots
L’épreuve se déroule sous la forme d’une série de modules liés à l’entretien de tout aéronef (avion, hélicoptère). Les compétiteurs et compétitrices doivent notamment démonter, vérifier et remonter un équipement complexe, à l’aide d’outils et de procédures spécifiques. Il faut inspecter le compresseur ainsi que la turbine d’un moteur d’hélicoptère à l’aide d’un endoscope (tube optique) ; mais aussi fabriquer et réparer des pièces aluminium (rivetage, pliage) ou composite (fibre de verre, carbone…). Des compétences en électricité sont également mises en œuvre pour effectuer un câblage électrique ainsi que des recherches de panne sur les différentes aéronefs. A noter que tous les sujets ainsi que la documentation technique employée sont en anglais. Les outils ainsi que les plans peuvent également être en métrique ou en impériales (unité anglo-saxonne).