Le ou la soudeur·euse est amené·e à fabriquer différentes pièces d’un produit à réaliser. On assemble les pièces préparées par les chaudronnier·ière·s et les tuyauteur·euse·s : tuyaux, brides, tôle formée, grands ensembles chaudronnés pour l’industrie. Le travail de soudage démarre par l’étude du plan d’ensemble du produit à réaliser, pour repérer la position relative des différentes parties. À partir des documents techniques, on choisit le procédé à utiliser (soudage à l’arc électrique, soudage semi-automatique…).
Dans les grandes entreprises touchant à des réalisations sensibles, comme l’aviation ou le nucléaire, le procédé est quelquefois imposé par le bureau d’études. La prévision des déformations du métal qui peuvent survenir fait aussi partie du travail. Arrive alors la phase d’exécution avec les opérations de soudage proprement dites.
Compétiteurs
• Joris ROLLET – AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
• Virginie BOULY DE LESDAIN – GRAND EST
• Tristan DUMOULIN – HAUTS-DE-FRANCE
• Déborah CORRETTE – NORMANDIE
• ARTHUR RAIMBAULT – PAYS DE LA LOIRE
Expert-métier
Frédéric VIENNOT
L'épreuve en quelques mots
L’épreuve consiste à réaliser plusieurs soudures selon des savoirs-faire et des procédés différents (oxyacétylène, soudure à l’arc…). Les compétiteurs et compétitrices doivent effectuer des assemblages complexes, travailler des structures en aluminium et en acier inoxydable, et réaliser un réservoir devant résister à la pression. L’évaluation porte notamment sur la précision et la qualité du travail fourni (visuel et résistance).