Le ou la plâtrier·ière intervient du sol au plafond, en passant par les murs et les cloisons, lorsque toutes les réalisations du gros oeuvre ont été effectuées et avant l’intervention des peintres et des menuisier·ière·s. Il faut préparer des surfaces parfaitement lisses et polies puis « gâcher » le plâtre ou projeter l’enduit mécaniquement pour obtenir des effets de matière ou de crépi.
Seul·e ou en équipe, sur des chantiers de construction neuve ou de rénovation, on peut aussi être plaquiste et apprendre à travailler des matériaux manufacturés comme les plaques et les carreaux de plâtre. Des spécialisations existent pour devenir plaquiste, staffeur·euse ornemaniste*ou encore stucateur·euse**. L’utilisation d’échafaudages et escabeaux, machines et matériel électrique nécessite de respecter des règles de sécurité. (*staff : mélange de plâtre, de fibres et de toile, **stuc : mélange de chaux et de plâtre)
Compétiteurs
• Alexis BOURGET – BRETAGNE
• Emilien CHENE – CENTRE VAL DE LOIRE
• Morgan PAUCHET – GRAND EST
• Steven GILLET – HAUTS-DE-FRANCE
• Anatoli CEREDNICENCO – NOUVELLE-AQUITAINE
• Noah MERTON – OCCITANIE
• Baptiste LAMY – PAYS DE LA LOIRE
Expert-métier
Christophe PEGNE
Déroulé de la compétition
Configuration en ½ groupe : les compétiteurs sont répartis en groupe pour faire les épreuves.
L'épreuve en quelques mots
Les compétiteurs et compétitrices doivent réaliser une maquette complète en préparant, découpant et posant les plaques de plâtre, ainsi que la mise en oeuvre des enduits, en suivant les instructions et plans du sujet de compétition. La pose d’une moulure en staff et d’un enduit décoratif seront également demandés sur un temps de rapidité. Les compétiteurs et compétitrices doivent faire preuve de finition, de précision et de rapidité, ce qui nécessite une organisation parfaite de son espace de travail ainsi qu’une bonne mémorisation du sujet. L’évaluation porte notamment sur la qualité du montage, le respect des dimensions, et l’esthétique de la maquette.